Pour éclaircir vos pensées, questionnez le Yi King, l’art divinatoire dont les sources remontent aux origines de la civilisation chinoise, il y a plus de 5000 ans.
Le Yi king a plusieurs traductions : « Livre des mutations », « Classique des changements », ou « Livres des transformations ». C’est un manuel oraculaire expliquant la signification de tirages divinatoires à l’aide de tiges d’achillée millefeuille ou de pièces permettant la formation de symboles (8 trigrammes et 64 hexagrammes) décelant des messages philosophiques éclairés.
Le Yi King offre les clés à l’équilibre personnel. C’est un outil précieux qui vous guidera dans l’orientation à apporter à une question intime pour faire le meilleur choix. Le Yi King est un des « classiques chinois », les cinq ouvrages dont l’étude était un passage obligé pour les aspirants fonctionnaires chinois dès le II ème siècle av. J.-C, leurs analyses étant toutes attribuées à Confucius. Depuis sa parution, le Yi King a pris un rôle prépondérant dans la pensée chinoise avant de répandre sa sagesse à travers le monde. Le Yi King infuse ses préceptes dans la médecine, la philosophie, la religion et bien d’autres pans de la culture chinoise. Le texte divinatoire donne une place prépondérante à la méditation philosophique sur la matière en perpétuel changement. Elle fait prendre conscience au lecteur de sa place dans le cosmos, évoluant avec fluidité dans le monde en mouvement.
La légende du Yi King remonte à plus de 5000 ans. Elle prend racine dans un conte philosophique dans laquelle le sage Fu Xi, premier empereur de Chine, compose les premiers hexagrammes et leurs interprétations respectives. Il faut néanmoins attendre le roi Weng des Zhou (1112 – 1050 av. J.-C) pour trouver les premières traces écrites de commentaires liés aux tirages divinatoires à base de tiges d’achillée millefeuille.
Un demi millénaire plus tard, le célèbre philosophe et politicien Confucius (551 – 479 av. J.-C) communément considéré comme le père du Yi King, enrichit la pratique divinatoire d’un commentaire d’une importance fondamentale, s’appuyant sur ceux-ci comme des fondements pour vivre une vie équilibrée, vertueuse et morale.
Le livre des changements prit sa forme actuelle sous la dynastie Han (202 av. J.-C – 220 apr. J.-C) en s’étoffant d’un groupe de dix commentaires nommé « Dix Ailes » décrivant le Yi King comme un microcosme de l’univers et filant la métaphore des processus de métamorphoses de l’individu dans pendant lesquels il est amené à comprendre l’équilibre cosmique.
Au XVII ème siècle, le philosophe et mathématicien allemand Gottfried Wilhelm Leibniz fut le premier Européen à appliquer les préceptes du Yi King dans ses travaux, tissant des corrélations entre le traité divinatoire et les séquences binaires faisant usage du 0 et du 1 à la manière du Ying et du Yang, usant d’une symbolique abstraite de forces opposées. Ce code binaire, alors à l’état de concept à l’époque de Leibniz, est aujourd’hui au cœur du système de chaque ordinateur moderne.
Un trigramme est un symbole formé par trois lignes horizontales continues ou interrompues en leur milieu. Les combinaisons possibles s’élèvent donc au nombre de huit. Les huit trigrammes représentent les principes fondamentaux de la réalité. Ces symboles interconnectés correspondent aux passages entre la terre, les cieux et l’humanité. Chaque trigramme figure une forme essentielle de la nature.
Les trigrammes sont liés aux Wuxing, les cinq éléments fondamentaux qui constituent le cœur de la cosmologie chinoise (métal, bois, eau, feu, terre). Associés au Qi (le souffle de vie cosmique), ils ont permis de fonder le système fondamental qui régit la philosophie chinoise. La recherche de leur équilibre permet la paix intérieure et l’harmonie du monde. Par la même occasion, le concept du Yin et du Yang est un thème central dans le livre des changements. Le symbole est en effet la représentation d’équilibre par excellence, développant l’idée qu’il faut traverser les deux extrêmes d’une idée pour en faire le tour.
La légende raconte que les premiers trigrammes furent créés par le sage Fu Xi. Le premier tirage représentant le carré magique du Lo Shu lui apparût sur le dos du cheval-dragon Longma (plus tard transformé en tortue géante) qui surgit sur les berges de la rivière Luo. Ce fut le roi Weng des Zhou qui doubla le nombre des trigrammes en ajoutant la séquence de 64 hexagrammes qui constituent dès lors le Yi King.
Le livre du Yi King, se compose ainsi de 64 entrées chacune consacrée à un hexagramme (composé de 6 lignes superposées). Chaque texte divinatoire décline la portée symbolique du signe, permettant par la même occasion d’engager une réflexion philosophique.
Il existe deux méthodes pour consulter le Yi King.
La méthode traditionnelle du Yi King consiste à composer deux hexagrammes par l’intermédiaire d’un jeu de 50 tiges d’achillées millefeuille. Ce tirage relativement long (3 à 5 minutes) permet de commencer la méditation lors de la manipulation des baguettes.
La méthode la plus populaire est aussi plus rapide. Il s’agit d’une série de lancers de pièces dont les faces déterminent une notation permettant de constituer les symboles en moins de 30 secondes. Une fois les hexagrammes révélés, le Yi King est consulté de manière à engager une réflexion sur la question qui traverse celui qui consulte la méthode divinatoire chinoise.
Pour une analyse optimale de la symbolique poétique du Yi King, un praticien saura déceler les clés de votre développement personnel dans ce texte trois fois millénaire. Il vous permettra d’explorer les profondeurs des secrets du Yi King pour répondre à vos questionnements intimes.
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